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Ci-dessous quelques exemples d'articles publiés...

 

 

     - Entreprendre n°233, octobre 2009 (page 88)

 

Organisez vos séminaires et congrès

Vous avez dit "esprit d'équipe" ?

 

       " Créée au départ pour familiariser les enfants avec la ville de Strasbourg, « Il était une fois la ville Â» a étendu au fil des années son activité auprès d’un public plus large allant des collégiens aux adultes. Forte de ses 10 années d’expérience, c’est une trentaine de jeux rodés et régulièrement actualisés que la structure est en mesure de proposer aujourd’hui. Autour du jeu de piste, tout un panel de thématiques est disponible, telles que les villes, la gastronomie ou encore le vignoble d’Alsace…

 

         Depuis plusieurs années déjà, « Il était une fois… Â» a élargi sa clientèle aux entreprises ; en effet, que ce soit pour « intégrer de nouveaux arrivants dans l’entreprise, accueillir des collègues d’autres régions ou encore fêter un évènement saisonnier (Noël, anniversaire etc) Â», pour la structure, le jeu de piste est avant tout un formidable moyen de favoriser « l’esprit d’équipe et de compétitivité dans une ambiance dynamique et conviviale hors du cadre quotidien de l’entreprise Â».

 

         Équipées de carnets de route (itinéraire, récit, plan et questionnaire) les équipes devront faire appel à leur sens de l’observation ainsi qu’à leur esprit d’initiative pour pouvoir, en plus de découvrir un site, remporter un fameux pain d’épices personnalisé (date du jeu + nom de l’entreprise), et pour les gagnants, des bouteilles de vin d’Alsace. Disponibles en plusieurs langues et accessibles à tous, ces jeux sont modulables et adaptables à différents sites ou thèmes souhaités par l’entreprise. Que vous disposiez de 2 heures (histoire de souffler entre deux réunions…) ou d’une journée entière, vous aurez la possibilité de commencer ou de finir le jeu par un verre ou un repas bien mérité…

 

         Que ce soit à l’occasion de séminaires, congrès, team building, incentives ou de lancement de nouveaux produits, tous les prétextes peuvent être bons pour contacter votre bureau des congrès habituel ou directement la structure. Après cette activité, c’est sûr, votre secrétaire ne verra plus jamais son collègue mécanicien du même Å“il… "

 

      - Entreprendre n°236, janvier 2010 (page 148)

 

Dossier Finances: BAC Partenaires Gestion

"Les Business Angels des cités"

 

         " Il est des entrepreneurs qui se plaisent à croire qu’il est bon de « donner du sens à l’argent Â» en le mettant « au profit du développement économique d’un territoire Â». Aziz Senni en fait partie. Entrepreneur et auteur du livre « L’ascenseur social est en panne, j’ai pris l’escalier Â» (en 2005), il a fondé en mars 2007 le « Business Angels des Cités Â», premier fond d’investissement dédié aux banlieues. Désireux de mutualiser des compétences et des valeurs financières pour en faire profiter des entrepreneurs issus de banlieue, il a su s’entourer des plus grands chefs d’entreprises (patrons du CAC 40, fonds d’investissements les plus importants de France) dont les valeurs humaines rejoignaient les siennes : le rêve, l’ambition, le travail et le partage … BAC est doté à ce jour d’un capital de 5M€ (20M€ d’ici fin déc. 2009).

 

         Sous réserve qu’ils soient issus d’une ZUS ou qu’ils souhaitent y implanter leur entreprise, BAC propose à des entrepreneurs d’investir dans le capital de leur entreprise (de 30 000 à 300 000 €), mais aussi de leur fournir une expertise et l’accès à un réseau relationnel, grâce à l’accompagnement d’un parrain bénévole issus de la communauté des 80 investisseurs de BAC.

 

BAC : Comment ça marche ?

 

         Chaque entrepreneur doit tout d’abord s’inscrire en ligne pour participer à un « Speed Business Meeting Â», au cours duquel il aura 15 mn pour présenter les grandes lignes de son entreprise, quel qu’en soit le degré d’avancement. Le jury s’attachera à apprécier les compétences de l’entrepreneur et de son équipe ainsi que la pertinence du projet économique avant d’émettre son avis pour l’accompagner. Si le projet est retenu, l’entrepreneur sera alors conseillé et suivi jusqu’à sa présentation devant le comité d’investissements qui émet à son tour un avis.

 

         Mais BAC s’adresse aussi aux professionnels de la finance et aux « business angels Â» (à titre privé), désireux d’effectuer un « placement socialement responsable Â», en investissant au minimum 50 000 €. Tout en bénéficiant d’avantages fiscaux, c’est leurs savoir-faire et leurs valeurs qu’ils transmettent à l’entrepreneur en devenir, sur une période pouvant s’étendre de 3 à 7 ans.

 

         Depuis son fonctionnement effectif en janvier 2008, c’est quelques 1,350 M€ qui ont pu être investis dans les 8 projets retenus sur les 200 présentés jusqu’à ce jour. BAC compte 2 salariés et 4 bénévoles fortement impliqués : Olivier Mirat (membre du directoire de BAC), Alain Joly (ancien président du groupe Air-liquide), Gilles Cahen Salvador (président du conseil de surveillance de LBO France) et Aziz Senni (fondateur d’ATA France). "

 

 

     - Le Christianisme d'Aujourd'hui, n° 10, nov. 2008 (p. 24 et 25)

 

France - Foi en action

Un refuge pour femmes battues

 

     « Etre une présence chrétienne à la croisée des chemins… Â» Mais comment un tel objectif a pu naître dans le cÅ“ur de Philippe et Martine Fournier, respectivement 56 et 57 ans aujourd’hui, et mieux, comment sont-ils parvenus à l’atteindre ? A mi-temps ingénieur agronome dans la recherche bio-moléculaire et le reste du temps président actif de l’association « La Gerbe Â», Philippe explique que c’est progressivement que Dieu a conduit leur cÅ“ur et leur parcours jusqu’à la ferme Claris, où ils accueillent à présent entre 70 et 80 personnes en moyenne sur une année, femmes et enfants confondus.

 

     La préoccupation d’« accueillir à leur tour, après avoir été accueillis par Jésus Â» remonte à plusieurs années en arrière dans le coeur de Philippe et Martine ; elle s’est traduite tout d’abord par la participation à des stands bibliques sur le marché, puis s’est développée avec le désir d’animer « un point de rencontre Â» à leur domicile où les échanges et partages autour de la bible y seraient favorisés…

 

     S’ensuit alors un déménagement qui les conduira à acheter une maison avec une vitrine où ils vont pouvoir dans un premier temps exposer quelques livres chrétiens, puis recevoir des clients et autres passants en questionnement chez eux, mais aussi mettre en place un groupe de lecture pour des personnes en situation d’illettrisme et enfin être confrontés en pleine nuit à une femme en détresse venue chercher du réconfort auprès d’eux… Et parce que le travail de Philippe et Martine s’actionne suite à « des rencontres, des gens croisés à un moment de leur vie et de la nôtre Â», ils vont créer l’association « La Gerbe Â» en vue « d’aider leur prochain, héberger des activités, proposer aux jeunes de développer des projets, mettre en place une activité qui leur tient à cÅ“ur… Â».

 

     Au cours de cette évolution, ils prennent peu à peu conscience de la nécessité de se former à l’accompagnement des personnes en difficulté et c’est en 1996 qu’ils décident de suivre une formation d’accompagnateur social avec l’Action Sociale Evangélique ; alors, le projet de lieu d’accueil se précise. Il y a d’une part leur désir d’aider certaines personnes à « rompre avec le ghetto citadin Â», celui de se rapprocher de contacts qu’ils ont pu établir dans le Sud de la France mais aussi celui de répondre au besoin de la DDASS qui cherche à ce moment-là à « renforcer l’accueil pour les femmes victimes de violence Â». Après plusieurs recherches infructueuses, c’est en 1997 que Philippe et Martine découvrent la ferme Claris, que « La Gerbe Â» achète début 1998 et où ils organisent des chantiers de bénévoles pour sa rénovation jusqu’en 2000. Située sur la commune de Lézan, à 14 kms d’Alès et 37 kms de Nîmes, ils souhaitent faire de la ferme Claris avant tout un lieu d’hébergement d’urgence à vocation sociale ; toutefois, le but de Martine et Philippe ne s’est jamais limité à héberger des femmes en détresse « qui traversent une crise familiale ou sociale et se trouvent subitement sans logement Â» mais d’élargir cet accueil en donnant aux personnes « un temps de ressourcement, d'orientation, et de remobilisation personnelle Â». Parce que Martine a suivi une formation de conseillère conjugale et familiale et Philippe approfondi celle en relation d’aide, ils savent à présent que le travail en réseau et en partenariat est nécessaire dans ce nouveau défi et s’entourent au fil des années de deux éducatrices, d’une maîtresse de maison et d’une conseillère en économie sociale et familiale. Accueillies sur des périodes allant de 3 semaines à 3 mois, les pensionnaires participent à leurs frais d’hébergement proportionnellement à leurs revenus et sont plus ou moins rapidement encouragées à s’ouvrir à des interlocuteurs extérieurs au lieu d’accueil, afin de faciliter leur retour à une vie indépendante et structurée.

 

     Les financeurs (70 % des charges prises en charge par la DDASS, la CAF et le Conseil Général) et les prescripteurs (assistantes sociales du secteur) vont découvrir que Martine et Philippe allient avec beaucoup de souplesse leur foi à leur professionnalisme ; on est bien loin des pratiques prosélytistes ou visant à profiter de la faiblesse de personnes fragiles, qui font tellement peur à certains, et c’est sûrement ce qui fait que les pensionnaires s’y sentent respectées et écoutées… Chaque journée commence par un moment de partage et de prière entre les salariés de la structure (tous engagés dans leur foi) tandis qu’un moment d’échanges autour de la bible est proposé tous les jeudi soir pour les pensionnaires ; libre à chacune d’y participer ou pas ! Force est de constater avec le recul que « ces moments sont assez suivis Â», éclairés par des « regards neufs et extérieurs Â» à l’évangile. Philippe et Martine s’inspirent d’ailleurs de ces évangiles dans leur approche de ces « blessées de la vie Â» ; on note une intensité particulière dans le coeur de Philippe quand il parle de l’attitude de Jésus vis-à-vis de la femme pécheresse de Luc 7 ; tandis qu’« elle pleurait et se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus… Â», Philippe note que Jésus ne lui fait pas confesser son péché publiquement pas plus qu’il ne le dénonce, mais il se contente de la rassurer « Ta foi t’a sauvé, va en paix Â», bien qu’aucun mot ne soit sorti de la bouche de cette femme. Tout comme Jésus, ils s’appliquent à « décoder les gestes et attitudes que des mots ne peuvent parfois exprimer Â»â€¦

 

     Que ce soit en préparant le repas avec les pensionnaires, en jouant avec leurs enfants ou en leur proposant une activité artistique qui leur prouvera que, oui, elles sont encore capables de créer et de donner vie à un projet, Martine et Philippe sont là pour changer les représentations erronées du couple, de la famille et de l’amour, qui ont pu être intégrées à leur insu, suite à des souffrances infligées … "

 

Pour en savoir plus, site web : lagerbe.org    

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